De Puerto de Santa Maria à Estepona 24 juin – 28 juin
24 juin
Le vent
d’est est tombé ; nous quittons el Puerto de Santa Maria avec vent nul ,
doublons Cadix au moteur et mettons les voiles après Sancti Petri ; on
tire un bord pour doubler Trafalgar [ le matin même nous avons appris que nos
amis britanniques quittaient l’UE ( « Brexit »)] puis le vent refuse
et on finit par mettre le moteur puis voile à nouveau
Cabo Trafalgar |
Dans la baie de Barbate , mer agitée et nous cherchons désespéremment
la bouée qui signale le sud de « l’almadraba »qui barre l’entrée de
Barbate
[Almadraba = madrague = La madrague est une technique de pêche au thon rouge traditionnelle en Méditerranée . Elle consiste à piéger des bancs de poissons au cours
de leurs migrations le long des côtes. Des filets de grandes dimensions sont
disposés de manière à former un piège à étages successifs, et à diriger et
rassembler les thons vers la « chambre de mort ». Les filets sont
ancrés au fond et retenus en surface par des flotteurs ]
Faute de la voir , nous traversons toute la baie pour être
sûrs de l’éviter et finissons par nous fier à un bateau de pêche local pour
nous diriger vers la marina ; on a fait bcp de chemin en trop!
Barbate |
25 /26 juin
En route pour
Gibraltar :
Les cartes des courants du détroit demandaient un départ à 7
h pour avoir les courants favorables ; nous ouvrons l’œil à 7h30 :
tous nos voisins sont partis
Nous partons vers 9h15 sous brume et humidité ; on ne
voit pas grand-chose et il fait frais et quelques vagues éclaboussent :
cela nous évoque le passage du Four ( chenal à l’ouest de la Bretagne), c’est
dire l’ambiance !!!
Il y a 2 « almadrabas » à éviter ; grâce à la
technologie moderne et au GPS , c’est réussi !!
On passe Tarifa , ville la plus sud d’Europe, avec une légère
amélioration de la visibilité et ensuite amélioration totale
Début d’après-midi agréable sous voile et soleil entre
l’Europe à babord
et l’Afrique ( dont nous apercevons les hauteurs , la brume
restant accrochée au rivage marocain) à tribord
Nous restons le long de la côte et donc en dehors du rail des
cargos qui défilent continuellement
Curieusement et contrairement aux prédictions livresques ,
nous avons des courants portants jusqu’à Gibraltar
A l'horizon, le rocher de Gibraltar |
Après ça se gâte ; les courants s’inversent, la mer se
lève , le vent aussi ( 25nds établis avec quelques rafales)et des cargos
entrent et sortent de Gibraltar ( sympas, on leur laisse la priorité !!!)
On désactive l’alarme anti-collision qui sonne sans arrêt
L’ambiance n’est pas à la détente :on désactive le
pilote automatique et le capitaine prend la barre
Après avoir dépassé Gibraltar et tous les cargos à l’ancre ,
les choses s’arrangent : moins de vent, moins de mer
L'Afrique au fond et l'Europe (Gibraltar) à droite |
et la 2ème partie d’après-midi est agréable sous voile en route vers Estepona que nous atteignons vers 19h
Formalités d’entrée et place à quai avec pendille :
manœuvre réussie
Tour en ville
Dimanche : découverte de la ville , baignade , réparation de la pompe WC …etc
27/28 juin
Imprévoyants, nous n'avons pas de guide nautique "Méditerranée" et n'en avons pas trouvé jusqu'à présent lors de nos escales , alors nous
prenons le bus pour Gibraltar en nous disant que nos amis anglais doivent en
avoir par dizaines
Eh bien , non ! on achète un guide sans grand intérêt
Le temps est couvert et brumeux ; on n’a pas le temps de
monter en haut du rocher à pied et nous renonçons au téléphérique : tant
pis , nous ne verrons pas les singes en liberté
L’événement du jour , c’est l’avion qui décolle de Gibraltar
juste devant nous ; en fait , la
piste traverse la route qui relie l’Espagne et Gibraltar (ou bien c'est la route qui traverse la piste)
Retour à Estepona
Le lendemain, activités calmes et le soir nous allons faire
un tour dans la vieille ville et dinons sur la « Plaza de las
Flores » ; hélas pas de photos
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